
Montage · Post-Production · Motion Design
Margaux MUGNIER
Les histoires font partie de notre humanité. Elles traversent les âges.
Elles nous émeuvent, nous font rêver, nous troublent et nous animent.
Elles puisent leur inspiration partout. Mais écrire une histoire ne s’improvise pas. Il faut construire, déconstruire, défaire pour mieux refaire.
De la matière brute que vous apporterez, nous en extrairons le meilleur pour créer votre propre histoire.
Titulaire d’un BTS audiovisuel en montage et post-production,
j’ai depuis élargi mon éventail de compétences techniques et artistiques.
Que cela soit pour du documentaire, du film d’entreprise, du graphisme
ou pour de la technique pure, mes différentes expériences professionnelles m’ont appris à appréhender chaque nouveau cas de la manière la plus pertinente et adaptée.
À une époque où tout va toujours plus vite, nous prendrons le temps de travailler ensemble sur le fond et la forme de votre récit.
Établir sa base et ses attentes pour ensuite pouvoir le sublimer.
Nous ferons en sorte que votre histoire trouve son public.
Pour qu’à son tour, elle traverse les âges.

Ça veut dire quoi Galta ?
En patois savoyard galta signifie "grenier"
Et pourquoi Galta alors ?
Dans ma mémoire imprégnée de patois [le galta], c’est un lieu magique, le paradis terrestre, là où tout redevient possible.
Au milieu des objets oubliés, n’appartenant plus aux morts et pas encore aux vivants, l’absence des adultes et de leurs contingences donne à ce lieu un goût inégalé de liberté.
On y oublie des outils cassés ou dépassés, des effets personnels, des meubles démontés, des"pâtes", des jouets, des archives scolaires, des lettres, des albums, des souvenirs de voyage.
Les événements se mélangent : le quotidien, les guerres, les mariages, les enterrements, les loisirs.
C’est comme un herbier humain.
L’enfant pose des images sur les récits des anciens. Il associe, recompose, recoud son histoire avec ces bribes de vie.
Cet amas plus ou moins rangé, ce semi-rebus suffit à recréer un monde total.
Pour un instant, pour un instant seulement.
Recréer, créer ? Inventer, répéter ?
L’enfant ne se pose pas la question. En agençant à sa manière le matériau informe qu’il arrache à l’oubli, Il existe, tout simplement.
Et l’enfant quitte le lieu. Personne ne reviendra avant longtemps. La poussière recouvre tout.
Quelques nuisibles viennent s’y nourrir, ou croient s’y nourrir.
Mais les objets sont là, ils résistent aux rats, au temps.
Ils attendent, imperturbables et certains de donner un jour la réplique, du haut de leur taudis.
Quand l’enfant grandit, il comprend en lisant Pascal Quignard qui cite le penseur chinois Wen Bigu :
"je me renouvelle chaque jour dans la nécessité d’imiter les anciens".
Et il se constitue son galta intérieur.
Et il lutte entre la poussière et le rêve d’exister.
- Pierre Beccu